Saturday 28 September 2013

Jambes lourdes : que faire ?

Jambes lourdes : que faire ?

Pas facile de retrouver des jambes légères ! Pour soulager les jambes lourdes, le sport et les bas de contention jouent un grand rôle. Les veinotoniques, bien que controversées, sont aussi très utilisés.


La mauvaise circulation, responsable des jambes lourdes

La sensation de « jambes lourdes » est liée à une insuffisance veineuse. Le sang ne circule pas suffisamment dans l’ensemble du corps. Et comme nous avons adopté la station verticale depuis quelques millions d’années, le sang a tendance à stagner dans les jambes. Ce phénomène se caractérise par une dilatation des veines, souvent visible sous forme de varices. Il peut entraîner une gêne substantielle, allant même jusqu’à la douleur.


Les bas de contention, pour empêcher le sang de stagner

Pour alléger les jambes, il faut donc empêcher le sang de stagner. Et pour cela, la méthode la plus efficace reste de loin le port de bas de contention. Il s’agit de collants « dégressifs », plus serrés en bas qu’en haut, pour soutenir les veines et les empêcher de se dilater. Car si les veines ne se dilatent pas, le sang ne peut pas stagner. Il en existe aujourd’hui de nombreux modèles, dans tous les styles. Très efficaces, ils sont pris en charge par la Sécurité Sociale. On trouve aussi des bas de confort, ou bas de maintien, moins efficaces mais moins contraignants (non remboursés).


Le sport, pour lutter contre les jambes lourdes

Sur le même principe, le sport peut aider à alléger les jambes lourdes. En effet, les muscles forment une gaine autour des veines, qui représentent le plus naturel des systèmes de contention. Entretenir la musculature de ses jambes est donc une bonne chose. Il faut surtout privilégier les mouvements de grande ampleur, qui font travailler les muscles profonds. D’autre part, certains sports peuvent avoir en plus une action drainante pour limiter les œdèmes et éliminer les toxines. Ils limiteront aussi l’apparition de la cellulite liée à la mauvaise circulation. Les sports aquatiques sont particulièrement efficaces (aquagym, aquabiking, natation). Mais la marche à pied est aussi très recommandée, comme la bicyclette et le stretching. Par contre, les sports violents et saccadés sont déconseillés (tennis, équitation, aérobic…).


Tonifier la circulation sanguine pour alléger les jambes

Certains médecins préconisent aussi un traitement sur le long terme, à base de veinotoniques. Ceux-ci stimuleraient le tonus veineux, protégeraient les parois des veines et permettraient de diminuer les symptômes de douleur et de gonflement. Cependant, ces résultats restent très discutés et le bénéfice réel des veinotoniques est très controversé. Il en va de même pour les traitements drainants à base de plante (hamamélis, marron d’Inde, vigne rouge...).


Petits conseils anti-jambes lourdes au quotidien

Certains gestes du quotidien peuvent aussi accentuer la sensation de jambes lourdes. Pour retrouver des jambes légères, il faut éloigner les sources de chaleur. Pas de bain trop chaud, d’épilation à la cire chaude, de bain de soleil prolongé, de sauna, de chauffage au sol… Un jet d’eau froide sur les jambes, en remontant des pieds vers les cuisses, apportera à l’inverse un soulagement immédiat. Il faut aussi limiter le port des talons hauts (3 ou 4 cm suffisent). De même, les éléments qui serrent et qui font garrot doivent être proscrits (chaussures, chaussettes, pantalons trop petits). A chaque fois que cela est possible, évitez de rester debout ou assis trop longtemps. Enfin, essayez de surélever légèrement vos jambes pendant la nuit (cales sous les pieds du lit).


Source Bloc.com : http://www.bloc.com/article/sante/bien-etre/jambes-lourdes-2011-04-28.html#ixzz2gD59WsuX


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Friday 13 September 2013

Près de 40% des produits d'hygiène-beauté contiendraient des perturbateurs endocriniens

Près de 40% des produits d'hygiène-beauté 


contiendraient des perturbateurs endocriniens



SANTE - Les vernis à ongles et les fonds de teint sont parmi les plus contaminés...

Près de 40% des produits d'hygiène-beauté contiennent au moins un perturbateur endocrinien (PE), selon une étude rendue publique vendredi à Paris. Selon cette étude réalisée sur une base de 15.000 produits de beauté-hygiène par l'institut indépendant de notation Noteo, les vernis à ongles arrivent en tête (74% d'entre eux contiennent au moins un PE) devant les fonds de teint (71%), les produits de maquillage pour les yeux (51%), les démaquillants (43%), les rouges à lèvres (40%), les soins du visage (38%) les déodorants (36%), les dentifrices (30%) et les shampoings (24%).

Un impact sur la fertilité

Les perturbateurs endocriniens se définissent comme des substances chimiquesinterférant avec la régulation hormonale des êtres vivants et sont susceptibles de provoquer, même à très faibles doses, une grande variété d'effets, notamment sur le développement physiologique des individus exposés pendant la période intra-utérine. Ils sont notamment suspectés d'avoir un impact sur la fertilité et d'être liés à l'augmentation du nombre de cancers dits hormono-dépendants, principalement ceux du sein et de la prostate. On en trouve dans les produits d'hygiène mais également dans les contenants alimentaires.
Parmi les PE les plus fréquemment utilisés dans les produits d'hygiène-beauté, on trouve les parabènes (23%) et le cyclopentasiloxane (15%), le triclosan n'étant présent que dans 1,3% des produits. «On trouve souvent plusieurs de ces substances dans un même produit» souligne Baptiste Marty, le président-fondateur de Noteo qui appelle le gouvernement à interdire leur usage dans les produits du quotidien.

143.000 substances identifiées

Les produits labellisés bio semblent largement épargnés par le phénomène selon l'étude qui n'a retrouvé un PE que dans 1,3% d'entre eux, essentiellement le cinnamal que l'on retrouve naturellement dans certaines huiles essentielles (cannelle, jacinthe, patchouli). Selon le toxicologue et «lanceur d'alerte» André Cicolella, qui préside le Réseau environnement santé (RES), quelque 870 PE ont d'ores et déjà été identifiés parmi les 143.000 substances présentes sur le marché aujourd'hui, mais leur nombre réel pourrait être «beaucoup plus important».
La mobilisation autour de l'un d'entre eux, le bisphenol A (PBA), une substance présente principalement dans les plastiques, a abouti à l'interdiction de ce perturbateur dans les biberons en Europe en 2011. Cette interdiction a été étendue par la France le 1er janvier dernier à tous les contenants alimentaires destinés aux enfants de 0 à 3 ans et s'appliquera à tous les contenants alimentaires à partir de juillet 2015. Noteo est un site qui évalue des dizaines de milliers de produits du quotidien selon quatre critères : santé, environnement, 
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Monday 9 September 2013

Que doit mentionner l'étiquette d'un vêtement ?

Que doit mentionner l'étiquette d'un vêtement ?


La loi prévoit des mentions obligatoires sur les étiquettes de vêtements. Elles ont pour but de permettre au client de mieux choisir son produit. Mais il existe aussi des mentions facultatives, comme l’étiquette d’entretien, dont l’absence doit alerter…



Pour bien choisir un vêtement, il ne suffit pas de pouvoir l’examiner sous toutes les coutures. Il faut aussi disposer de certaines informations, fournies par les étiquettes. Il s’agit de mentions légales permettant la conclusion de la vente, inscrites sur une étiquette en magasin. D’autres informations, concernant la qualité intrinsèque du produit, sont fournies par l’étiquette cousue à l’intérieur du vêtement.


L’affichage obligatoire en magasin : le prix du vêtement

Pour respecter la loi, tout magasin qui propose des vêtements à la vente doit en afficher clairement le prix. Le client doit pouvoir connaître le prix d’un article sans avoir à interroger un vendeur. De même, le prix indiqué doit être clair et précis, et comprendre toutes les charges (prix TTC). Et quand un vêtement est placé en vitrine, son prix doit être visible de l’extérieur. Pendant la période des soldes, l’étiquette doit toujours renseigner sur l’ancien prix. On peut alors faire des étiquettes en barrant l’ancien prix et en notant à coté le nouveau prix. Mais on peut aussi n’indiquer que l’ancien prix et mentionner le taux de réduction applicable en caisse (-30 % par exemple). Enfin, cas particulier, les vêtements d’occasion doivent clairement être identifiés en tant que tels.

La composition du textile, mention obligatoire de l’étiquette

En ce qui concerne l’étiquette cousue à l’intérieur du vêtement, la seule obligation est de faire apparaitre la composition du textile. Elle doit être rédigée dans la langue du pays de vente. Par exemple, un produit fabriqué en Chine mais commercialisé en France doit porter une étiquette rédigée en français. La seule exception concerne les vêtements d’occasion, pour lesquels on admet que la composition du textile n’est pas obligatoire. La composition du textile doit non seulement lister les différentes fibres textiles qui composent le vêtement, mais aussi le pourcentage de chacune d’entre elles. Les appellations « 100 % » « pur » ou « tout » sont réservées à des produits ne comportant qu’une seule fibre textile. Si une fibre atteint plus de 85 % du total, il est possible de ne pas mentionner les autres composants. De même, jusqu’à 10 % de la composition du textile peuvent être couverts par la formule « autres fibres », sans plus de détail.

Les mentions facultatives sur l’étiquette

En dehors de ces mentions obligatoires, les étiquettes peuvent comporter bien d’autres mentions facultatives. On trouve généralement une étiquette d’entretien, cousue à l’intérieur du vêtement. Elle représente, sous forme de symboles, les préconisations du fabricant en matière de lavage, de traitement à l’eau de Javel, de repassage, de nettoyage à sec et de séchage en sèche-linge. Enfin, la taille du vêtement et l’origine peuvent aussi être indiqués, aussi bien sur l’étiquette intérieure que sur les étiquettes de magasin.

Le saviez-vous ?

Tout vêtement ne comportant pas les mentions légales est suspect. Il faut donc bannir les textiles n’affichant pas leur composition. Mais il faut aussi s’inquiéter d’un vêtement ne donnant pas de consignes d’entretien. Dans ce cas, on peut raisonnablement suspecter un textile de mauvaise qualité.


Source Bloc.com : http://www.bloc.com/article/mode-et-beaute/pratique/que-doit-mentionner-l-etiquette-d-un-vetement-2011-04-04.html#ixzz2eQbz536a
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Sunday 1 September 2013

Pourquoi le blond fascine



Pourquoi le blond fascine


Il incarne la douceur et l’enfance, la sophistication et la beauté glacée, l’idéal féminin… ou la parfaite idiote. Qu’on les courtise ou qu’on les chahute, nous avons tous une blonde dans notre vie.

Nordiques ou vénitiennes, naturelles ou colorées, angéliques ou fatales, les blondes séduisent ou agacent, mais rallient peu de "sans opinion". Certes, la France ne se partage pas entre les fidèles de Monica Belluci et les toqués d’Adriana Karembeu. Il n’empêche, les blondes divisent. Il n’y a pas si longtemps, pas un dîner en ville ne se déroulait sans une histoire de blonde… idiote, bien entendu. Car les blondes n’ont pas la réputation de briller autrement que par le chatoiement de leur chevelure.


Innocent vraiment ?

En France, environ une femme sur quatre est blonde naturelle ou colorée. Toutes des bécasses ? « Cette réputation d’idiote (mais sexy !) est récente et trouve sans doute son origine dans le cinéma hollywoodien, remarque Sabine Melchior Bonnet, spécialiste de l’histoire des femmes (auteur, avec Marie-Christine Auzou, des “Vies du cheveu”, Gallimard, 2001). Historiquement, la blondeur est associée à l’aristocratie, au raffinement et à l’élégance. En revanche, dans les pays méditerranéens, elle n’a pas bonne presse. Comme il s’agit souvent de cheveux fins, liés à une pigmentation de la peau délicate, la blondeur implique la mollesse, la vulnérabilité aux parasites, une certaine forme de fragilité et d’indolence. »
« Chaque femme se construit son identité, fruit de son expérience, et cela n’a rien à voir avec le fait qu’elle soit brune ou blonde !, s’exclame François Perlmutter, psychiatre et psychanalyste. Alors, oublions les poncifs du style “les brunes sont piquantes” ou “les blondes sont fades.” » D’autant qu’une blonde peut en cacher une autre. Du platine au miel le plus tendre, les nuances naturelles sont subtiles et les teintes proposées par les coloristes abondent. "Créateur de blond" dont il a fait sa couleur 
fétiche, Jacques Dessange l’atteste : « Il se décline à l’infini, notre best-seller étant le fameux blond californien créé sur Eva Herzigova et repris dans tous les magazines de mode. » « Les études marketing que nous avons menées prouvent que les femmes sont à la recherche d’un idéal de blondeur, précise Jessica Hirt, chef de produit coloration chez L’Oréal Professionnel. Elles sont aussi plus exigeantes. Elles souhaitent des teintes plus pures, transparentes et authentiques, moins “jaunes” qu’auparavant. Pour elles, la blondeur incarne l’innocence, la pureté, l’enfance, la douceur, mais aussi la femme fatale et séductrice. »
L’âge venant, le blond rend aussi service. « Il donne bonne mine, adoucit le visage et rend bien moins perceptibles les racines des cheveux blancs », ajoute Amanda de Montal, chef de produits chez Garnier. D’ailleurs, selon une enquête Ipsos 2000, 63 % des blondes colorées ou méchées ont 40 ans et plus… Mais les rêves de cheveux clairs renvoient aussi à des heures sombres, celles du culte de la peau blanche et de la blondeur, symboles d’une race pure. « Ce fantasme de pureté est loin d’être négligeable dans l’inconscient collectif, estime François Perlmutter. Il existe un mythe social de la blondeur. Ainsi certaines femmes se colorent-elles en blond pour tenter de gommer leur origine. »

Plaire aux hommes… ou à maman

Emblème d’une féminité idéale ? Douceur enfantine ? Signe de distinction ? Selon François Perlmutter, lorsqu’une femme a un « projet de séduction », elle joue la carte du blond : « Cette couleur lui permet de sortir de l’obscurité et de s’illuminer, car le blond, c’est aussi le doré, la couleur de l’or, une valeur suprême et de référence. » Choisir le blond pour plaire aux hommes ? « Pas seulement, répond le psychiatre. On peut se demander si, en redonnant à leurs cheveux la couleur de l’enfance, ces femmes qui se décolorent ne cherchent pas à redevenir la fillette blonde, aimée de leur mère. » Avec leurs racines implantées à quatre millimètres sous la peau notre crâne, nos boucles folles puisent en effet largement leur force dans notre inconscient. Lorsque ces "racines" se montrent, façon Madonna, doit-on y voir le symbole de la blonde "libérée" ?
« Ma mère ne comprend pas pourquoi je laisse voir mes racines sombres !, commente Elisabeth, jeune trentenaire à l’allure sportive. Je l’ai toujours connue blonde, alors qu’elle est châtain foncé, comme moi, mais elle fait partie d’une génération où le blond était uniforme et impeccable, un casque posé sur la tête. Comme toutes les femmes “élégantes” de sa génération, elle met un point d’honneur à ne jamais laisser deviner sa couleur naturelle. Elle trouve que cela fait vulgaire. Moi, j’aime jouer sur les deux tableaux : je suis une brune qui s’assume en blonde ! »

Comme les princesses

A l’âge où l’on joue à la Barbie (blonde, bien sûr !), les longues mèches couleurs de blé séduisent. « J’ai demandé à mon fils Axel, 6 ans, pourquoi, parmi toutes les filles de sa classe, c’est Clara qu’il préfère, raconte Sophie, 34 ans. Il m’a répondu, sur le ton de l’évidence : “Parce qu’elle est blonde comme les princesses”. » Cette réaction n’est pas nouvelle. « Je suis brune pruneau, comme ma mère, précise Annette, 38 ans. Or, lorsque j’étais enfant, mes préférences étaient tournées vers les blondes : Candy ou Marie Ingalls de “La Petite Maison dans la prairie”. Je souffrais de ne pouvoir m’identifier qu’à Blanche Neige et sa coupe à la Mireille Mathieu ! »

Un fantasme de femmes

Le blond ne ferait-il fantasmer que les femmes ? Vincent, 42 ans, ne craque pas : « Pour moi, les blondes sont souvent artificielles, “trafiquées”. Je préfère les brunes, plus naturelles. » Définitif, son ami François confirme : « Les brunes sont plus racées. » Auprès de ma blonde ne ferait-il plus bon dormir ? Dans la presse masculine, la fièvre pro-latine se confirme. « Avec une brune comme Jennifer Lopez, c’est plus facile de faire du “sexy élégant” qu’avec une blonde, car la peau mate est plus esthétique sur ce type de photos », assure une rédactrice de mode au magazine “Maximal”. Quant à Sophie Marceau, l’actrice qui incarne le mieux auprès des hommes "l’idéal féminin", elle arbore une chevelure châtaine à la fois souple et consensuelle ! Il n’empêche : à l’exception des Suédoises, rares sont encore les blondes à se teindre en brun…

Entretien : un beau blond


Lorsqu’il n’est pas naturel, le blond est une couleur fragile : l’eau calcaire et la pollution le ternissent, le chlore et le soleil dégradent sa couleur. Exigeant, il nécessite des soins particuliers.
- Soigner : n’hésitez pas à traiter la fibre capillaire à grand renfort de masque et d’après-shampooing spécialement formulés (lignes Sheer Blonde de John Frieda, Blond Lumière de Jacques Dessange, Shine Blonde de L’Oréal Professionnel).
- Protéger : à la piscine ou au soleil, utilisez des écrans spécial cheveux (Lifetex de Wella, Aroma solaire de Decléor, Kérastase).
- Eclairer : le gel Lemon Lights (gamme Beach Blonde de John Frieda) est un concentré de jus et de pulpe de citron qui agit sous l’effet des rayons UV et éclaircit les cheveux sans agent oxydant. Au rayon bio, le shampooing Cheveux blonds au vinaigre d’hydromel de Melvita parie aussi sur la douceur.
- Accentuer les reflets : les plus patientes auront recours au rinçage à la camomille de Nicole Houques (1). Plonger 20 grammes de fleurs de camomille et 20 grammes de feuilles de romarin dans un litre d’eau froide. Couvrir, porter à ébullition et réduire aux deux tiers. Passer. Laisser tiédir et ajouter le jus d’un citron. Cette décoction est réputée pour accentuer les reflets
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Saturday 10 August 2013

Donnez vie à vos cheveux



Donnez vie à vos cheveux


Couleur, shampoing, massages... Halte aux mauvais gestes ! Voici les conseils et les bons produits pour retrouver de beaux cheveux... en douceur.
Sommaire
  •    La couleur
  •    Le shampoing
  •    Le massage

La couleur

Une belle couleur chatoyante donne du peps aux cheveux. Elle leur apporte des reflets subtils, de la profondeur et du relief. Et cela même si vous n’avez aucun cheveu blanc à camoufler. Comme un maquillage qui embellit, la couleur rejaillit sur l’éclat du teint et donne de l’intensité au regard.
Si vous êtes novice en matière de coloration, préférez des produits (mousse ou gel) dont la texture se fond dans la chevelure, l’imprègne uniformément et surtout ne coule pas. Seule contre-indication à la coloration classique : le henné. Si vous avez effectué un henné colorant, vous devrez attendre la repousse complète des cheveux au naturel. Quant au henné neutre, il vous faudra attendre au moins une semaine pour qu’il s’estompe, avant de procéder à votre coloration chimique.

Concernant le choix de la couleur, celle-ci « doit être en harmonie avec le teint et la couleur des yeux », recommande David Merveille, coiffeur conseil chez Schwarzkopf. Si votre peau est mate, préférez les reflets chauds (dorés, cuivrés) qui mettront en valeur votre carnation, préconise-t-il. Les peaux claires opteront pour une tonalité plus froide, cendrée (à base de bleu). « La règle d’or est d’éviter toute transformation radicale et de rester proche de sa couleur naturelle », poursuit-il. D’une façon générale, choisissez aussi un ton plus clair, car « on a tendance à se voir plus foncé », enchaîne Christophe Robin, artisan coloriste conseil pour L’Oréal Paris.

Le shampoing

Par habitude ou pour gagner du temps, on cumule parfois les mauvais gestes qui, à la longue, ternissent les cheveux. Le mieux est de reprendre ses basiques et de les corriger. Évitez les lavages quotidiens, qui déséquilibrent le sébum (gardien de l’équilibre). Optez pour un shampoing de qualité, qui s’évalue au rinçage : les cheveux doivent crisser au toucher. Mais frictions, brushing, lissage les « cassent » : pour atténuer le problème, appliquez un après-shampoing démêlant sur les longueurs en évitant les racines, puis séchez à l’air libre ou en tamponnant avec une serviette. Enfin, hydratez-les avec une huile végétale, mieux assimilée par le cheveu et dont la texture favorise le massage. Laissez agir toute la nuit, la veille du shampoing. Une bonne hydratation est un des secrets de leur force et de leur élasticité. La surface est plus lisse, ce qui lui permet de mieux renvoyer la lumière

Le massage

Considérez le cuir chevelu comme une extension de l’épiderme. C’est de lui que dépend la vitalité capillaire. Détendez-le dès que vous le pouvez, afin de stimuler la circulation sanguine et l’oxygénation des racines. Placez la pulpe de vos doigts légèrement écartés sur votre crâne. Effectuez des pressions fermes et circulaires ou des mouvements de va-et-vient. Vos doigts doivent rester ancrés là où ils sont posés. Insistez sur le devant de la tête et le haut du crâne, toujours plus tendus que l’arrière de la tête, « la couronne », dont la souplesse témoigne d’une bonne circulation sanguine.
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Monday 22 July 2013

Le maquillage couleur corail

Le maquillage couleur corail

C'est LA couleur qui vous rendra fraîche et sexy pour profiter pleinement du printemps qui arrive. Il peut se porter de différentes façons, mais il reste une valeur sûre. Voici quelques conseils pour un maquillage lumineux.




Sur les joues

Que ce soit sur une peau nue, ou unifiée avec une pointe de fond de teint (le plus discret possible), le corail apporte une touche lumineuse et fraîche à votre visage. Il est notamment idéal pour faire ressortir et sculpter vos pommette sans trop les marquer, ou encore ensoleiller votre visage sans trop le hâler. Si vous avez la peau claire, choisissez une teinte « nude » teintée de beige. Si au contraire votre peau est plutôt mate, osez la « vraie » couleur corail, véritablement éclatante.


Sur les yeux

On banni à tout prix l'aplat de la couleur pure sur les paupières, cela serait « trop » ! Privilégiez plutôt son utilisation comme un voile de lumière en association avec une ombre à paupières, d'une teinte plus froide : un vert ou un marron doux. Si vous préférez malgré tout utiliser le corail tout seul, choisissez la nuance la plus claire possible, avec des pointes dorées et nacrées pour un regard pétillant.


Sur les lèvres

Bien que la réputation du corail comme rouge à lèvres ne soit pas très bonne (trop orangé, par exemple), la nouvelle génération de corail flirte avec la tendance « nude », tirant vers des teintes roses ou pêches. Il se trouve maintenant sous forme de crèmes onctueuses et légèrement transparentes, ce qui donnera à vos lèvres un effet gourmand sans tomber dans l'excès.


Sur les ongles

Enfin, vous pouvez opter pour le corail version vernis à ongles. Et c'est là que vous pouvez tout oser ! Flashy, tirant vers le rouge ou le orange, la seule limite ce sont vos propres goûts. Un conseil : pour un effet laqué façon bonbon, ré-appliquez tous les trois jours un top coat brillant. Effet garanti et longue tenue assurée !
Alors il n'est plus l'heure d'hésiter, le maquillage couleur corail est super tendance, sexy, frais et lumineux. Que demander de plus ? Sachez que vous en trouverez à tous les prix, puisque toutes les marque de maquillage ont bien compris l'intérêt de ces produits. Lancôme, Bourgeois, et bien d'autres vous offrent donc la possibilité de vous procurer cette teinte à la mode.

Le saviez-vous ?
Illuminer votre regard ? Rien n'est plus simple ! Procurez-vous un illuminateur, que vous appliquerez aux coins des yeux. Pour ne pas se tromper, une astuce : faites tout simplement des croix sur les coins intérieurs et extérieur de vos yeux, et estompez l'illuminateur avec le doigt.


Source Bloc.com : http://www.bloc.com/article/mode-et-beaute/cosmetique/maquillage-couleur-corail-2010-03-30.html#ixzz2ZqDb1kRq
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Monday 15 July 2013

L’énergie du soleil



L’énergie du soleil


Difficile de lézarder au soleil sans arrière-pensée. Pourtant, nous n’avons pas envie de nous priver d’un tel bonheur. Nous le sentons bien, notre organisme a besoin de sa lumière, de sa chaleur. Alors, quels sont ses réels bienfaits ? Et comment en profiter sans en pâtir ?

Les excès se suivent et ne se ressemblent pas : dans les années 30, l’exposition au soleil était supposée guérir tous les maux, de la tuberculose à l’épuisement nerveux. Le commissaire à la santé de la ville de New York déclarait alors qu’il « constituait le plus puissant médicament existant dans l’univers » !
Si certains médecins mirent vite en garde ses adorateurs contre un risque de vieillissement prématuré, l’apparition des premières crèmes solaires permit de conjuguer exposition et protection sans culpabiliser… Il a fallu attendre ces quinze dernières années pour que les risques du soleil à long terme soient mis en avant, laissant même planer le doute sur ses bienfaits. Pourtant, le soleil reste un précieux allié de notre santé. A condition de savoir l’apprivoiser.

Il nous aide à fabriquer une vitamine d’exception

Contrairement à la croyance, la vitamine D ne sert pas seulement à nous faire de vieux os (même si elle contrôle l’absorption et la fixation du calcium). En fait, cette vitamine se comporte comme une hormone. L’ingrédient nécessaire à la réaction qui permet la formation de la vitamine D est la lumière UV, c’est pourquoi le seul organe du corps qui puisse la produire est la peau. Plus le soleil caresse l’épiderme, plus nous produisons cette vitamine étonnante. Si les chercheurs s’intéressent à son rôle sur le système immunitaire, l’humeur et la prévention des maladies cardio-vasculaires, c’est son action anticancer qui est la mieux démontrée. De nombreuses études soulignent que plus on se rapproche de l’équateur, plus les taux de cancers – y compris cutanés – diminuent.
Comment bénéficier du rôle protecteur de cette précieuse vitamine ? Il suffit de s’exposer au soleil un quart d’heure par jour en été. Au printemps et en automne, on compense en mangeant des poissons gras, qui en regorgent. En hiver, mieux vaut la prendre en gélules et réduire les produits laitiers (trop de calcium diminue le taux de vitamine D en circulation)

Il rythme notre vie

Métabolisme, température corporelle, pression artérielle, sécrétions hormonales sont basés sur l’alternance du jour et de la nuit. Notre niveau d’énergie grimpe et chute au cours de chaque rotation de la Terre. Certaines personnes sont plus sensibles à ces fluctuations. Fatiguées – voire déprimées – en hiver, elles sont en pleine forme au printemps et en été. La raison en est simple : la lumière fait varier certains messagers chimiques du système nerveux intervenant dans tous nos comportements. Ce que confirme le psychiatre David Servan-Schreiber dans “Guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse” (Robert Laffont, 2003) : « La lumière contrôle la plupart des instincts vitaux, comme l’appétit pour la nourriture et l’appétit sexuel, et même l’appétit pour l’exploration et la nouveauté. »
En outre, elle fait chuter la mélatonine sécrétée par la glande pinéale, qui favorise le sommeil. Libérée avec l’obscurité, cette hormone voit son taux diminuer avec l’arrivée du jour. Quelques animaux possèdent un véritable « troisième œil », un morceau de tissu rétinien situé entre les deux yeux et connecté à cette glande pour l’informer des fluctuations lumineuses. Chez les humains, celle-ci est localisée profondément dans le cerveau. Elle est connectée avec les yeux pour recevoir l’information de la lumière ou de l’obscurité et la retransmettre sous forme d’un message biochimique qui régule les rythmes à travers tout le corps. Lorsque nous exposons nos yeux à une lumière intense (rarement atteinte par un éclairage intérieur habituel), elle cesse de produire la mélatonine au bout d’une demi-heure, et nous sommes d’attaque pour démarrer notre journée. Une promenade régulière dès l’apparition du soleil aura tôt fait de venir à bout des baisses de forme.

Il nous apaise

Certains médecins pensent qu’un éclairage artificiel important provoquerait un comportement hyperactif chez les enfants, allant jusqu’à perturber leur apprentissage scolaire. A contrario, la lumière solaire apaise le stress, celui des enfants comme celui des adultes. L’une des explications avancées concerne une fois encore le rôle de la vitamine D. Celle-ci améliore l’assimilation du magnésium, dont la carence (courante en Occident) entraîne baisse de forme, insomnie et anxiété.
On peut dès lors se demander combien de personnes fatiguées, déprimées ou énervées souffrent en fait de manque de soleil sans le savoir… Si l’on est dans l’impossibilité de pratiquer des bains de soleil, l’usage d’une lampe adaptée peut permettre de se redynamiser. Dans son livre “Soleil vital” (Jouvence, 2001, en collaboration avec Jean Celle), le docteur Damien Downing conseille de se procurer des éclairages « plein spectre » pour illuminer son intérieur. Ce type de lampe (Lumbio, Soleil intérieur - 1) possède deux caractéristiques : une courbe de distribution des fréquences émises aussi proche que possible de la lumière solaire, et un indice de rendu des couleurs tout aussi fiable.
1 -Lampes Lumbio : 03.87.95.33.20. Soleil intérieur : 04.71.57.65.80.

Il nous revitalise

Le soleil est un élément de revitalisation… s’il est utilisé avec modération ! » prévient la naturopathe Catherine Laurent. Son énergie recharge l’organisme, en agissant sur le système endocrinien, glandulaire et nerveux. Sa chaleur stimule la circulation sanguine, ce qui favorise l’élimination des toxines et l’endurance musculaire. Enfin, ses rayons ont une légère action antibiotique (par élimination de certains germes pathogènes). La thérapeute demeure néanmoins mesurée : « Le soleil en excès a une action contraire à celle que nous venons de décrire : elle est totalement dévitalisante. La première exposition ne doit jamais excéder dix minutes. On l’augmentera ensuite de cinq minutes par jour pendant dix jours. Je conseille de marcher en plein air une heure par jour au maximum, avant 11 heures et après 16 heures, en évitant la plage horaire où le soleil est à son zénith, donc trop puissant. »
Sans oublier de se protéger, de boire et d’attendre une heure après l’exposition avant de se doucher pour que la vitamine D ait le temps d’être assimilée.

Il nous sert de boussole

Dans de nombreuses religions, et surtout celles qui vouaient un culte au soleil (maya, aztèque, égyptienne, etc.), des cérémonies avaient lieu lors du solstice d’hiver, le 21 décembre. Il était alors capital de s’assurer que le Soleil allait reprendre sa course pour recommencer à réchauffer la Terre. « Les citadins d’aujourd’hui n’ont qu’une vague notion de ces rudiments d’astronomie, qui furent pourtant si longtemps liés à la survie de l’espèce », regrette la psychothérapeute Maud Séjournant (auteur du Cercle de vie, Albin Michel, 2001). Qui sait encore se repérer dans l’espace à l’aide des quatre points cardinaux ? La rupture de ce lien privilégié peut-elle expliquer la sensation que nous avons parfois d’être déboussolés ?
« Nous oublions que nous sommes les enfants du Soleil et aussi de la Terre. Il est important de ne pas se voir seulement comme des êtres de matière – on finirait par devenir des robots ultra-pensants –, ni seulement comme des êtres de lumière, mais comme un mélange harmonieux des deux. »

Notre peau en a besoin

« Si l’excès de soleil vieillit, son absence aussi », souligne Lionel de Benetti, directeur de la recherche des Laboratoires Clarins. La marque fut l’une des premières, en 1995, à introduire danscertains soins une molécule capable de transformer les rayons du soleil en actifs bénéfiques. C’est un fait, notre peau a besoin d’être stimulée par l’énergie distillée par la lumière. Grâce à elle, la peau se renouvelle plus facilement et elle a plus d’éclat. Au niveau du derme, on se demande si la lumière n’interviendrait pas dans la synthèse des fibres de collagène et d’élastine, essentielles pour la fermeté de la peau.
Enfin, les infrarouges du soleil semblent protéger la peau du vieillissement. Des chercheurs ont exposé des cellules de la peau à un rayonnement infrarouge, puis les ont exposées à un rayonnement UV. L’exposition préalable aux infrarouges a protégé les cellules des dommages UV. Or, chaque matin, l’atmosphère laisse passer la lumière infrarouge avant les UV. L’hypothèse de Louis Dubertret, professeur de dermatologie à l’hôpital Saint-Louis, à Paris, est que, grâce à eux, les organismes vivants seraient mieux préparés à affronter le rayonnement UV qui va suivre…

Pas d'impasse sur les crèmes solaires

Aucun doute, les crèmes solaires sont nécessaires. Mais il faut s’en servir pour limiter les effets négatifs du soleil sur la peau, non pour se faire dorer plus longtemps.
- Performants et pas trop chers : les vingt-neuf produits de la nouvelle Ligne Ambre solaire de Garnier. Leur plus : un extrait de cactus hydratant et adoucissant. Les enfants craqueront pour le spray protecteur coloré Color Control, dont la couleur permet de contrôler les zones d’applications avant de disparaître.
- Antioxydante : la ligne Vinosun de Caudalie associe des filtres solaires à des polyphénols de raisin chargés de prendre soin de la peau en profondeur.
-Doux et velouté : le Fluide solaire pour le corps Phyto-Aromatique. On a envie de s’en tartiner à longueur de journée.
- Pour le visage : Minesol antirides soin solaire et soin réhydratant antirides de Roc. Deux soins destinés à préserver l’élasticité des tissus et à prévenir l’apparition des rides.
- Autobronzants : à découvrir, les Lingettes autobronzantes d’Estée Lauder pour le visage et l’Autobronzant mousse de Bergasol pour le corps.


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Wednesday 10 July 2013

Se maquiller, ce n’est pas futile, c’est essentiel !

Se maquiller, ce n’est pas futile, c’est essentiel !


Se maquiller, ce n’est pas futile, c’est essentiel !

« Jouer avec les couleurs, jouer avec son visage, jouer avec son image… Ce n’est pas un hasard si le maquillage attise à la fois le désir et la méfiance. Car se maquiller est un geste qui n’est banal qu’en apparence ». Camille Saint-Jacques, peintre et écrivain revient sur sa vision du maquillage dans notre société.
Peintre et professeur de lettres à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, Camille Saint-Jacques a commencé par s’intéresser à la paresse (Notre paresse, vice et vertu, Autrement, 2005), avant de consacrer un ouvrage au maquillage, L’Eloge du maquillage, du cosmos aux cosmétiques (Max Milo, 2007).
Flavia Mazelin Salvi, Audrey Tropauer et Ariane Le Febvre
Psychologies : Pourquoi faire l’éloge du maquillage comme s’il fallait le défendre ?
Camille Saint-Jacques : Le maquillage a toujours été attaqué par les penseurs, de Platon à Ovide, en passant par Socrate qui le comparait à une misérable tromperie, jusqu’à Baudrillard. De manière expresse ou tacite, il y a toujours eu, et il y a encore, cette idée construite sur la peur : le maquillage n’est qu’un artifice pour duper les hommes. Mais, et c’est un paradoxe qui ne manque pas de piquant, les hommes qui méprisent les artifices aiment aussi se laisser piéger par ces armes de séduction. Tout simplement parce que les efforts des femmes pour se rendre désirables sont, pensent-ils, la preuve de leur importance : ils sont au cœur de leurs préoccupations et, bien sûr, cela est très valorisant.
Le maquillage n’est pas seulement attaqué par les hommes, il l’est aussi par les femmes. Pourquoi ?
Camille Saint-Jacques : En effet, il fait l’objet de critiques ou de mépris de la part des femmes qui ont intégré la peur des hommes. Ce sont celles qui vantent les mérites d’une beauté nue, naturelle, transparente. Une beauté rassurante pour les hommes parce que figée, permanente. En ayant toujours le même visage, la même image, on dit à l’autre : « N’aie pas peur, je serai toujours celle que je suis maintenant. » Il y a aussi, chez de nombreuses femmes, une difficulté à assumer le maquillage comme un plaisir esthétique ou sensuel. Le désir de se disculper était très présent dans les nombreux témoignages que j’ai recueillis, alors que je travaillais à mon livre : « Je me maquille à peine », « Uniquement pour sortir », « Je mets juste un soupçon de poudre ou un gloss transparent »… Il y a aussi un désir de banaliser le geste, de le rendre automatique. De nombreuses femmes disent : « Je me maquille par habitude », « C’est juste pour avoir bonne mine »… Il y a là un vide, un blanc de la pensée, le propos est banal, il n’y a pas ou peu d’implication personnelle.
Cela s’explique peut-être parce que le maquillage est considéré comme un acte futile ou une preuve de soumission au désir des hommes ?
Camille Saint-Jacques : Il y a sans doute beaucoup de cela, de manière plus ou moins inconsciente. Le mépris, le rejet du maquillage de la part de certaines femmes traduit aussi une inquiétude liée à la rivalité sexuelle. Celle qui se maquille se dédouble, elle peut jouer à être toutes les femmes, son pouvoir de séduction est démultiplié. Elle est donc une menace que le mépris tente de neutraliser. Mais le maquillage ne saurait être réduit à la seule dimension de « séduction ». L’étymologie du mot cosmétique nous apporte un éclairage intéressant. Ce mot vient de « cosmos ». Le cosmos, par opposition au chaos, c’est l’univers ordonné.
L’expression « se refaire une beauté », lorsqu’une femme va se maquiller ou se remaquiller, ne dit pas autre chose : il s’agit de remettre de l’ordre, de l’harmonie, de recomposer un visage. Il y a dans cette démarche le désir de rétablir de manière visible une identité qui nous échappe. C’est ce qui me fait dire qu’en se maquillant, on ne se fuit pas, on se cherche. Ce n’est pas un hasard si, en prison ou dans les unités de soins palliatifs, on propose aujourd’hui des cours de maquillage. On voit bien qu’il y a là quelque chose qui touche à l’être et au désir. Désir de vivre ou de revenir à la vie. Il sert à faire émerger des identités profondes – surtout quand elles ont été mises à mal par la maladie, la prison ou la dépression – et à les socialiser. Ce n’est pas futile, c’est essentiel : l’essence de l’être cherche à s’exprimer, à se montrer, à triompher du chaos.

Certaines femmes maquillent de préférence leurs yeux, d’autres leur bouche, d’autres encore leur peau… Quels messages envoient-elles ?

Camille Saint-Jacques : Encore une fois, parce que je suis également peintre, j’associe le maquillage à la peinture. Ce n’est pas parce qu’une partie de la toile est restée vierge, sans dessin ni couleur, qu’elle est laissée en friche, abandonnée. Maquiller la bouche, c’est aussi, par contraste, mettre en valeur les yeux et réciproquement. Tout se joue dans le voilé-dévoilé, mais chaque partie compte dans la composition finale. La bouche évoque, bien sûr, la sensualité, la sexualité, la gourmandise ; les yeux sont des capteurs d’attention, un appel à l’échange, tandis que la peau exprime notre vitalité, notre santé. Une peau fraîche, un teint lumineux disent : « Je suis en forme, je vais bien. » C’est pourquoi, dans le monde du travail, un beau teint, une peau sans trop de rides et sans boutons est une façon d’affirmer : « Je suis efficace, énergique, productive. »
Chaque époque a son maquillage. Aujourd’hui, la mode est au nude, le « nu », ce maquillage sophistiqué mais invisible de la peau, des yeux et de la bouche. Quel fantasme cache cette tendance ?
Camille Saint-Jacques : Je vois, paradoxalement, dans cette promotion du « nu », la recherche d’une uniformisation de la femme ; d’ailleurs, et c’est amusant, en inversant les lettres on trouve « un ». On pourrait croire que le naturel, même très sophistiqué, laisse émerger la singularité de chacune. Il n’en est rien. Avec cette transparence, ce visage offert, on revient à ce fantasme de la femme que l’on peut lire et saisir, une bonne fois pour toutes. Parler de « nu » à propos d’un visage, ce n’est pas innocent. C’est à la fois une manière de l’érotiser tout en le contrôlant. Or, jouer avec les couleurs, les tons, les contrastes, mettre tantôt l’accent sur le teint, ou les yeux ou la bouche, c’est multiplier les possibles de soi, et cette multiplicité est l’essence même du féminin. Se maquiller, c’est accepter et donner à voir sa singularité et son hétérogénéité.
Les hommes s'y mettent aussi
Autobronzants, poudres mates ou fluides teintés… Les hommes sont de plus en plus nombreux à avoir recours aux cosmétiques pour donner un coup de pouce à mère nature.
Leur exigence : des produits bien distincts de ceux de leur compagne. Couleur, texture, parfum, packaging, tout est étudié pour les convaincre que l’on peut être soigné… et viril ! Les gestes sont simples, les conditionnements épurés. « Le maquillage masculin n’est plus un tabou », constate Charlotte Lesvèque, chargée de communication de Jean Paul Gaultier Parfums, qui a lancé en 2003 la première ligne de maquillage pour homme. L’objectif de ces nouveaux consommateurs est de paraître « plus présentables », d’avoir « bonne mine ».
Cadres et commerciaux pensent qu’entre 30 et 50 ans, l’apparence fait aussi la différence. Quant aux perfectionnistes, métrosexuels et dandys, ils peuvent se laisser tenter par des gels pour les cils et les sourcils, des stylos pour faire briller les ongles et même des khôls…


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